Avant de parler de culotte de règles, de strings, ou même de shorty, il y avait tout simplement la petite culotte. Comment est-elle arrivée, d’où vient-elle et qu’est-elle devenue, ce sont les questions auxquelles nous allons répondre.
Que vous en mettiez ou pas, vous la connaissez. Surtout si vous êtes ici, chez La Culotte Parisienne, vous la connaissez même très bien. Pourtant, pendant de longs siècles, les femmes ne portaient rien sous leur robes.
Un vêtement exclusivement Masculin
Étonnement, ce vêtement est à l’origine conçu pour les hommes. Avez la forme d’un pantacourt, la culotte est un signe d’appartenance à la haute société du XVIe siècle. Lorsque le terme “culotte” est utilisé pour désigner le sous-vêtement d’une femme, ce n’est pas un compliment pour l’époque, loin de là. En effet, la culotte d’une dame correspond alors à celle d’une vieille dame, d’une servantes, des malades, voir des prostituées.
Mais que portaient les femmes ?
L’Antiquité était une période plus « libre » sous certains aspects pour les femmes. Toutefois l’existence des sous-vêtement ne faisaient pas vraiment partie de cette liberté. À l’époque, elles portent des bandages sur la poitrines et sur les hanches, laissant le reste aéré. Durant une très longue période allant du Moyen-Âge à la Renaissance, les femmes sont restées totalement nues sous leur vêtements. Elles portaient en moyenne une quarantaine de jupons avec une chemise, en soie, pour les plus riches. Ces « sous-robes » étaient bouillies à l’eau très chaude pour les rincer de la transpiration et tout autre fluide corporelle.
Une petite révolution pour un grand pantalon
Même si au XXIe siècle il est très mal vu de ne rien porter comme sous-vêtements, la Renaissance n’est pas une période où cela dérange. La question va se poser uniquement pour les danseuses classiques qui n’ont rien sous leur costumes. Le pantalon de lingerie va alors être de mise pour ces professionnelles de la danse. Certaines femmes de ménages commencèrent à se munir de ces nouveaux sous-vêtements, mais pas le reste de la population. La mauvaise réputation de la culotte perdurait et seules les femmes de petite vertu en portaient. Pourtant, si on s’y refuse, certains historiens expliquent que c’est pour rendre les rapports sexuels plus simples, simple rumeurs ou vérité, rien n’est certain.
L’ancêtre de la culotte
Toutefois, avec la mode des paniers, ces cages sous les robes des femmes, tout l’appareil génital est exposé. Plutôt gênant, la société va alors décider que le pantalon de lingerie était une bonne solution pour ce léger problème. Or, il dépasse des jupons et cela, c’est assez vulgaire pour l’époque. Raccourci au fil des années, ce vêtement va alors être appelé « culotte ».
Le XIXe siècle va donc imposer ce nouveaux sous-vêtement féminin. Il est large et descend jusqu’au genou, avec des fronces à la taille, une petite ceinture boutonnée, un peu de dentelle et évidement avec une fente. Toujours dans un esprit pratique pour les relations sexuelles.
Le début du XXe siècle va accorder aux femmes des robes plus près du corps, et cette nouvelle tendance va encore modifier les habitudes. De plus en plus courtes, elle est couramment nommée la « culotte courte ».
La petite culotte moderne
Notre petite culotte d’aujourd’hui nous la connaissons grâce à.. un homme ! En 1918, un certain Pierre Valton décide de recouper cette culotte courte, de la blanchir et de la fabriquer avec du coton. Futur créateur de la marque « Petit Bateau », il ne le sait pas encore, mais c’est une véritable révolution qui se profile. Rose ou blanche, les années 40 prescrivent les petites culottes noires, trop vulgaires. Elles sont encore et toujours réservées aux femmes aux moeurs légères. Il faut attendre les années 60 pour qu’elle soit enfin stylisée avec du lycra, entièrement en dentelle et même de la couleur. En 1970, une nouvelle forme émerge avec la libération sexuelle : le string.
Alors, que vous soyez plutôt culotte longue, courte, string ou rien du tout, à la Culotte Parisienne il y a plusieurs modèles, pour tous les goûts.
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